Décret no 2007-230 du 20 février 2007

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS

 

 

Décret no 2007-230 du 20 février 2007 relatif aux établissements et services d’accueil

 

 

des enfants de moins de six ans et modifiant le code de la santé publique

 

 

(dispositions réglementaires)

 

 

NOR : SANA0720308D

 Le Premier ministre,

 Sur le rapport du ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille,

 Vu le code de l’action sociale et des familles, notamment ses articles L. 133-6, L. 214-2 et L. 214-7 ;

 Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 335-6 ;

 Vu le code de procédure pénale, notamment son article 776 ;

 Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 2324-1 et L. 2324-2 ;

 Vu le décret no 2000-762 du 1er août 2000 relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans et modifiant le code de la santé publique (deuxième partie : Décrets en Conseil d’Etat) ;

 Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales en date du

 3 octobre 2006 ;

 Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,

 Décrète :

 Art. 1er. L’article R. 2324-16 du code de la santé publique est remplacé par les dispositions suivantes :

 « Art. R. 2324-16. − Sont soumis aux dispositions de la présente section les établissements et services mentionnés à l’article L. 2324-1, à l’exception des pouponnières à caractère sanitaire et des accueils mentionnés au troisième alinéa de l’article L. 2324-1, ainsi que des services d’accueil collectif recevant des enfants âgés de plus de deux ans scolarisés, avant et après la classe. »

   Art. 2. − Après le dernier alinéa de l’article R. 2324-17 du même code, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

 « Les établissements d’accueil collectif qui reçoivent exclusivement des enfants âgés de plus de deux ans non scolarisés ou scolarisés à temps partiel sont dénommés jardins d’enfants. »

 Art. 3. − Les articles R. 2324-18, R. 2324-19, R. 2324-20, R. 2324-21 et R. 2324-24 du même code sont ainsi modifiés :

 1o Les 5o et 6o de l’article R. 2324-18 sont supprimés ; les 7o et 8o de cet article en deviennent les 5o et 6o ;

 2o L’article R. 2324-19 est ainsi rédigé :

 « Art. R. 2324-19. − Le président du conseil général dispose d’un délai de trois mois, à compter de la réception d’un dossier complet, pour délivrer ou refuser l’autorisation prévue au premier alinéa de l’article L. 2324-1. Le refus d’autorisation ne peut être fondé sur des exigences supérieures à celles fixées par les articles R. 2324-18, R. 2324-29, R. 2324-30, R. 2324-31, R. 2324-33, R. 2324-35, R. 2324-36, R. 2324-37, R. 2324-37-2, R. 2324-41, R. 2324-42 ainsi que par les premier, deuxième, troisième et cinquième alinéas de l’article R. 2324-43 et par l’article R. 2324-44. « Le président du conseil général dispose d’un délai d’un mois à compter de la réception du dossier pour demander les pièces manquantes. Il est accusé réception du dossier complet. « Le président du conseil général demande, en complément des pièces énumérées à l’article R. 2324-18, copie des pièces justificatives de l’autorisation d’ouverture au public délivrée par le maire et attestant la sécurité et l’accessibilité des locaux et, le cas échéant, de la déclaration au préfet prévue pour les établissements de restauration collective à caractère social, ainsi que des avis délivrés dans le cadre de ces procédures. Il peut proroger le délai de délivrance ou de refus de l’autorisation jusqu’à ce que le gestionnaire ait porté à sa connaissance ces éléments, ainsi que le nom et la qualification du directeur ou, dans les établissements à gestion parentale, du responsable technique, lorsque celui-ci dirige l’établissement ou le service en vertu des dispositions de l’article R. 2324-46 ou de l’article 3 du décret no 2000-762 du 1er août 2000. « Le président du conseil général sollicite l’avis du maire de la commune d’implantation. Cet avis lui est notifié dans un délai d’un mois. A défaut d’une notification dans ce délai, l’avis est réputé avoir été donné. « A défaut de réponse du président du conseil général dans le délai de trois mois, l’autorisation d’ouverture est réputée acquise. » ;

 3o Au premier alinéa de l’article R. 2324-20, après les mots : « dirige l’établissement ou le service », sont ajoutés les mots : « en vertu des dispositions de l’article R. 2324-46 ou de l’article 3 du décret no 2000-762 du 1er août 2000 ». Le dernier alinéa de cet article est supprimé ;

 4o Au premier alinéa de l’article R. 2324-21, les mots : « complémentaires nécessaires » sont remplacés par le mot : « manquantes » ;

 5o Après le premier alinéa de l’article R. 2324-21, il est inséré un nouvel alinéa ainsi rédigé :

 « Il demande, en complément des pièces énumérées à l’article R. 2324-18, copie des pièces mentionnées au troisième alinéa de l’article R. 2324-19. Il peut appliquer la prorogation prévue à l’article R. 2324-19 dans les conditions prévues par cet article. » ;

 6o A l’article R. 2324-22, les mots : « et dans le cas de multi-accueil, sur les modalités d’attribution des places, » sont supprimés.

 7o A la dernière phrase de l’article R. 2324-24, les mots : « de la présente sous-section » sont remplacés par les mots : « de la présente section ».

  Art. 4. − Au premier alinéa de l’article R. 2324-25 du même code, les mots : « qui reçoivent régulièrement des enfants de moins de trois ans ou occasionnellement des enfants de moins de six ans, » sont supprimés. Le troisième alinéa de cet article est ainsi rédigé :

 « Pour les jardins d’enfants, l’effectif de l’unité d’accueil peut atteindre quatre-vingts places. ».

  Art. 5. − L’article R. 2324-29 du même code est ainsi modifié :

 1o Le 2o est ainsi rédigé :

 « 2o Un projet social, précisant notamment les modalités prévues pour faciliter ou garantir l’accès aux enfants de familles connaissant des difficultés particulières, en application des dispositions du sixième alinéa de l’article L. 214-2 et de l’article L. 214-7 du code de l’action sociale et des familles ; » 

 2o Le 3o est ainsi rédigé :

 « 3o Les prestations d’accueil proposées, en précisant notamment les durées et les rythmes d’accueil ; ».

 

 

  Art. 6. − L’article R. 2324-30 du même code est ainsi modifié :

 1o Le 6o est ainsi rédigé :

 « 6o Les modalités du concours du médecin, ainsi que, le cas échéant, de la puéricultrice ou de l’infirmier attachés à l’établissement ou au service, et des professionnels mentionnés à l’article R. 2324-38 ; »

 2o Il est inséré, après le dixième alinéa, un onzième alinéa ainsi rédigé :

 « Les dispositions du règlement de fonctionnement prennent en compte l’objectif d’accessibilité défini au sixième alinéa de l’article L. 214-2 du code de l’action sociale et des familles, ainsi que les dispositions de l’article L. 214-7 du même code. »

 Art. 7. − L’article R. 2324-31 du même code est complété par un alinéa ainsi rédigé :

 « Un exemplaire du règlement de fonctionnement est communiqué, à leur demande, aux familles dont un enfant est inscrit dans l’établissement ou le service. »

 Art. 8. − L’article R. 2324-33 du même code est ainsi rédigé :

 « Art. R. 2324-33. − Les personnes gestionnaires des établissements et services d’accueil s’assurent, dans les conditions prévues à l’article 776 du code de procédure pénale, que les personnes qu’elles recrutent pour exercer des fonctions, à quelque titre que ce soit, dans ces établissements et services, satisfont aux dispositions de l’article L. 133-6 du code de l’action sociale et des familles. »

  Art. 9. − L’article R. 2324-34 du même code est ainsi rédigé :

 « Art. R. 2324-34. − Sous réserve de l’application des dispositions des articles R. 2324-35 et R. 2324-37, la direction d’un établissement ou d’un service d’accueil peut être confiée :

 « 1o Soit à une personne titulaire du diplôme d’Etat de docteur en médecine ;

 « 2o Soit à une personne titulaire du diplôme d’Etat de puéricultrice justifiant de trois ans d’expérience professionnelle ;

 « 3o Soit à une personne titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants, à condition :

 « – qu’elle justifie d’une certification au moins de niveau II enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles prévu à l’article L. 335-6 du code de l’éducation, attestant de compétences dans le domaine de l’encadrement ou de la direction ;

 « – qu’elle justifie de trois ans d’expérience professionnelle ;

 « – que l’établissement ou le service comprenne dans son effectif une puéricultrice diplômée d’Etat ou, à défaut, un infirmier ou une infirmière diplômé d’Etat justifiant au moins d’une année d’expérience professionnelle auprès de jeunes enfants. »

 

 

  Art. 10. − L’article R. 2324-35 du même code est ainsi rédigé :

 « Art. R. 2324-35. − La direction d’un établissement ou d’un service d’accueil d’une capacité inférieure ou égale à quarante places peut être confiée à un éducateur de jeunes enfants diplômé d’Etat justifiant de trois ans d’expérience professionnelle, sous réserve qu’il s’adjoigne le concours, dans les conditions définies par l’article R. 2324-40-1, d’une puéricultrice diplômée d’Etat ou, à défaut, d’un infirmier ou d’une infirmière diplômé d’Etat justifiant au moins d’une année d’expérience professionnelle auprès de jeunes enfants.

                          -  « La direction d’un établissement ou d’un service d’accueil d’une capacité inférieure ou égale à vingt places et la responsabilité technique d’un établissement à gestion parentale peuvent être confiées :

« 1o Soit à une puéricultrice diplômée d’Etat justifiant de trois ans d’expérience professionnelle ;

 « 2o Soit à un éducateur de jeunes enfants diplômé d’Etat justifiant de trois ans d’expérience professionnelle.

 « Les dispositions des deux alinéas précédents s’entendent sous réserve de l’application des dispositions de l’article R. 2324-41-1. »

 Art. 11. L’article R. 2324-36 du même code est ainsi rédigé :

 « Art. R. 2324-36. − Le directeur d’un établissement ou d’un service d’une capacité supérieure à soixante places est assisté d’un adjoint répondant aux conditions de qualification et d’expérience prévues aux articles R. 2324-34, R. 2324-35 ou R. 2324-46. »

 Art. 12. − L’article R. 2324-37 du même code est ainsi rédigé :

 « Art. R. 2324-37. − Pour l’application des articles R. 2324-34 et R. 2324-35, les jardins d’enfants sont, quelle que soit leur capacité d’accueil, dispensés de l’obligation de compter dans leur personnel une personne titulaire du diplôme d’Etat de puéricultrice ou d’infirmier ou de faire appel à son concours.

 « La certification de niveau II mentionnée au 3o de l’article R. 2324-34 n’est pas requise des personnes titulaires du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants assurant la direction d’un jardin d’enfants. »

  Art. 13. − Après l’article R. 2324-37 du même code, sont insérés deux articles R. 2324-37-1 et

 R. 2324-37-2 ainsi rédigés :

 « Art. R. 2324-37-1. − Sous réserve de l’autorisation du président du conseil général pour les établissements et services gérés par des personnes de droit privé, ou de son avis pour les établissements et services gérés par une collectivité publique, délivrés dans les conditions prévues aux articles R. 2324-19 et R. 2324-21, et du respect des dispositions du 2o de l’article R. 2324-30, la direction de trois établissements et services, chacun d’une capacité inférieure ou égale à vingt places, peut être assurée par une même personne, lorsque la capacité totale desdits établissements et services n’excède pas cinquante places.

 « Le président du conseil général prend en compte, pour donner son autorisation ou formuler son avis, les difficultés éventuelles de recrutement, la capacité des établissements et services concernés, leur amplitude d’ouverture, la distance qui les sépare, ainsi que les compétences des autres professionnels qui y sont employés. « Il est tenu compte de la capacité globale des établissements et services concernés pour l’application des dispositions des articles R. 2324-34, R. 2324-35 et R. 2324-46. Toutefois, le concours d’une puéricultrice ou d’une infirmière n’est pas requis dans ce cadre.

 « Art. R. 2324-37-2. − La personne gestionnaire d’un établissement ou d’un service précise par écrit les compétences et les missions confiées par délégation au professionnel qu’elle a chargé de la direction de l’établissement ou du service. « Une copie de ce document est adressée au président du conseil général du département qui a délivré l’autorisation ou donné l’avis prévus respectivement aux articles R. 2324-20 et R. 2324-22, ainsi que, le cas échéant, au conseil de l’établissement ou du service.

 « Le document précise la nature et l’étendue des délégations notamment en matière de :

 « 1o Conduite de la définition et de la mise en oeuvre du projet d’établissement ou de service ;

 « 2o Animation et gestion des ressources humaines ;

 « 3o Gestion budgétaire, financière et comptable ;

 « 4o Coordination avec les institutions et les intervenants extérieurs. »

 Art. 14. − L’article R. 2324-39 du même code est ainsi rédigé :

 « Art. R. 2324-39. − I. – Les établissements et services s’assurent du concours régulier d’un médecin spécialiste ou compétent qualifié en pédiatrie, ou, à défaut, de celui d’un médecin généraliste possédant une expérience particulière en pédiatrie, dénommé médecin de l’établissement ou du service.

 « II. – Le médecin de l’établissement ou du service veille à l’application des mesures préventives d’hygiène générale et des mesures à prendre en cas de maladie contagieuse ou d’épidémie, ou d’autres situations dangereuses pour la santé. Il définit les protocoles d’action dans les situations d’urgence, en concertation avec le directeur de l’établissement ou du service et, le cas échéant, le professionnel de santé mentionné aux articles R. 2324-34 et R. 2324-35, et organise les conditions du recours aux services d’aide médicale d’urgence. « Le médecin de l’établissement ou du service assure, en collaboration avec le professionnel de santé présent ou apportant son concours à l’établissement ou au service, les actions d’éducation et de promotion de la santé auprès du personnel et, le cas échéant, auprès des parents participant à l’accueil.


« III. – En liaison avec la famille, le médecin de l’enfant et l’équipe de l’établissement ou du service et, en concertation avec son directeur ou le professionnel de santé mentionné aux articles R. 2324-34 et R. 2324-35, le médecin de l’établissement ou du service s’assure que les conditions d’accueil permettent le bon développement et l’adaptation des enfants dans l’établissement ou le service. En particulier, il veille à l’intégration des enfants porteurs d’un handicap, d’une affection chronique ou de tout problème de santé nécessitant un traitement ou une attention particulière et, le cas échéant, met en place un projet d’accueil individualisé ou y participe.

 « IV. – Le médecin de l’établissement ou du service assure la visite d’admission et donne son avis sur l’admission des enfants. « A l’exception des enfants de moins de quatre mois et de ceux mentionnés au III ci-dessus, la visite d’admission peut également être assurée par le médecin de l’enfant. Un arrêté des ministres en charge de la famille et de la santé fixe les objectifs de la visite d’admission et le modèle de certificat médical à établir. Il fixe également les conditions de la transmission de ce document à l’établissement ou au service dans le cas où la visite d’admission est assurée par le médecin de l’enfant.

 « V. – Pour l’exercice de ses missions et lorsqu’il l’estime nécessaire, le médecin de l’établissement ou du service, à son initiative ou à la demande du professionnel de santé présent ou apportant son concours à l’établissement ou au service et avec l’accord des parents, examine les enfants. »

 Art. 15. − Après l’article R. 2324-40 du même code, il est inséré un article R. 2324-40-1 ainsi rédigé :

  « Art. R. 2324-40-1. − I. – La puéricultrice, l’infirmier ou l’infirmière de l’établissement ou du service mentionnés à l’article R. 2324-35 apporte, chacun dans l’exercice de ses compétences, son concours au directeur de l’établissement pour la mise en oeuvre des mesures nécessaires au bien-être et au développement des enfants.

 « Il veille notamment, en concertation avec le médecin de l’établissement ou du service et la famille :

 « 1o A la bonne adaptation des enfants et au respect de leurs besoins ;

 « 2o A l’intégration des enfants porteurs d’un handicap ou atteints d’une affection nécessitant des soins ou une attention particulière ;

 « 3o Le cas échéant, aux modalités de la délivrance des soins dont les enfants ont besoin et à la mise en oeuvre des prescriptions médicales.

 « En concertation avec le médecin de l’établissement ou du service et le directeur, il définit le cadre et les modalités d’intervention des soins d’urgence, assure la mise en oeuvre des préconisations et protocoles définis par le médecin référent et enseigne au personnel de l’établissement ou du service les attitudes et les gestes efficaces en vue de la sécurité des enfants.


« II. – Les modalités et l’importance de ce concours sont définies en liaison entre le gestionnaire de l’établissement ou du service et le président du conseil général, à raison de quatre heures hebdomadaires par tranche de dix places d’accueil au minimum, et en fonction :

 « 1o De la capacité d’accueil de l’établissement ou du service ;

 « 2o De la durée et du rythme d’accueil des enfants accueillis ou susceptibles de l’être et, le cas échéant, de

 

leurs besoins particuliers ;

 

« 3o Des compétences en matière de santé des professionnels présents dans l’établissement ou le service lui

 

apportant leur concours. »

 

 

 

Art. 16. − L’article R. 2324-41 du même code est ainsi rédigé :

 

« Art. R. 2324-41. − Les établissements d’accueil collectif d’une capacité égale ou supérieure à vingt-cinq

 

places disposent d’éducateurs de jeunes enfants diplômés d’Etat à raison d’au moins un demi-poste, auquel il est ajouté un demi-poste de plus par tranche complète de vingt places supplémentaires au-delà de vingt-cinq. « Les services d’accueil familial d’une capacité égale ou supérieure à trente places disposent d’éducateurs de jeunes enfants diplômés d’Etat à raison d’au moins un demi-poste, auquel il est ajouté un demi-poste de plus par tranche complète de trente places supplémentaires au-delà de trente. »

 

 

 

Art. 17. − Après l’article R. 2324-41 du même code, il est inséré un article R. 2324-41-1 ainsi rédigé :

 

« Art. R. 2324-41-1. − Pour les professions autres que celles de médecin, d’infirmier et d’assistant de

 

service social, couvertes par les articles L. 4111-2, L. 4311-3 et L. 4331-4 et par l’article L. 411-1 du code de l’action sociale et des familles, l’employeur peut procéder, dans le respect de la libre circulation des travailleurs et, le cas échéant, des dispositions statutaires ou conventionnelles applicables à l’emploi considéré, au recrutement de toute personne justifiant d’un diplôme de l’Union européenne permettant d’occuper un emploi équivalent dans son pays d’obtention. »

 

 

 

Art. 18. − L’article R. 2324-42 du même code est ainsi rédigé :

 

« Art. R. 2324-42. − Les personnels chargés de l’encadrement des enfants doivent être des puéricultrices

 

diplômées d’Etat, des éducateurs de jeunes enfants diplômés d’Etat, des auxiliaires de puériculture diplômés, des infirmiers diplômés d’Etat ou des psychomotriciens diplômés d’Etat et, pour moitié au plus de l’effectif, des titulaires ayant une qualification définie par arrêté du ministre chargé de la famille, qui doivent justifier d’une expérience ou bénéficier d’un accompagnement définis par le même arrêté. »

 

 

 

Art. 19. − Les articles R. 2324-43 et R. 2324-44 du même code sont ainsi modifiés :

 

1o Au premier alinéa de l’article R. 2324-43, après les mots : « auprès des enfants », est ajouté le mot :

 

« présents »..

 

2o Le quatrième alinéa de l’article R. 2324-43 est ainsi rédigé :

 

« Pour les établissements d’une capacité inférieure ou égale à trente places, la personne assurant la direction de l’établissement ou du service peut être p

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